Photos et lettres des Philippines, de France et d'ailleurs

Photos et lettres  des Philippines, de France  et d'ailleurs

Novembre 2009 : du 2 au 5, San Carlos et le festival Pinta Flores. Le 7, déjeuner chez Sam. Le 13, manifestation des étudiants de Dumaguete pour défendre la Planète.

Le 2 novembre je pris donc la route comme prévu pour San Carlos à 200 kilomètres au nord de chez moi. En raison de la reconstruction des routes un peu partout sur l'île de Negros, à 35 km/h de moyenne, il me fallu près de six heures pour y arriver.


(Quelques éboulis en prime)

(Pendant plus de 160 km, on a toujours les côtes de l'île de Cebu en face)


Il me faut aussi préciser qu'à l'approche des cimetières, le trafic était considérablement ralenti.  Ici le 1er et 2 novembre c'est la traditionnelle visite aux défunts avec une ambiance festive aux antipodes de la sinistrose de notre Toussaint en France. On y festoie et on s'y saoule dans la bonne humeur pour rendre hommage aux disparus. 


(Les abords d'un cimetière le 2 novembre)

(Quelques nuages sur les champs de canne à sucre avant San Carlos)


Après déjeuner je pris une chambre au YM business Inn pour une seule nuit car le lendemain tout était déjà réservé pour le festival Pinta Flores. La chambre à 1095 pesos (16€) était confortable et il n'y manquait que le téléphone.

Je dînai le soir au restaurant italien La Grotta  et je rentrai me coucher car je me sentais patraque et fatigué. La chambre donnait du côté de l'école élémentaire où les élèves s'entrainèrent aux percussions pour la parade du 5 jusqu'à plus de minuit m'empêchant de dormir.

Le lendemain je me mis en quête d'une chambre mais tous les hôtels de la ville étaient pleins. Toujours un peu mal fichu et fatigué, je m'apprêtais à reprendre la route de Dumaguete quand on me dit d'aller voir chez Lola Nitang's ou je trouvai une excellente chambre pour 855 pesos (13€) mais là encore seulement pour une nuit.

Cela m'embêtait maintenant de manquer la parade du 5 novembre et je me baladai une partie de la journée en cherchant à me loger en dehors de la ville. Je trouvai deux choix d'abord une chambre dans l'auberge de montagne Wadys surplombant San Carlos et une autre en bord de mer à 15 km au nord de la ville au Palau Beach resort.  Je réservai la dernière chambre libre pour le lendemain en bord de mer car plus facile d'accès pour aller et venir en ville, surtout la nuit.


((L'auberge de montagne Wadys et vue de la terrasse)


Le 3 au soir je dormis donc chez Lola Nitang's mais l'hôtel est situé en face de la plazza et de l'auditorium et là se furent à 5 heures du matin des danses et des chants qui me réveillèrent. Encore les répétitions pour la parade du lendemain qu'il me fallait bien mériter.

Mon petit déjeuner pris, après un petit tour en ville, je partis à Palau prendre possession de ma chambre à 1000 pesos (15€) avec la ferme intention de me reposer jusqu'au lendemain.


(L'église de San Carlos pendant le festival)


Les chambres du Palau Beach Resort sont confortables et j''y dormis effectivement bien. Le seul problème étant le restaurant il fallait mieux commander à l'avance car la nourriture, bonne au demeurant, mettait au moins une heure avant d'arriver sur la table. Par curiosité je demandai à la jeune fille pourquoi  toutes les chambres étant prises, j'étais seul au restaurant. Elle me répondit avec le sourire, que tous les autres hôtes allaient manger en ville. Bon tant pis pour moi mais je n'avais pas envie de faire 30 kilomètre aller-retour pour dîner.


(Immeuble et chambre du Palau Beach resort)


Le lendemain 5 novembre j'étais à 11 heures en ville pour assister à la parade de rues prévue à partir de midi. Je me nourris d'un hamburger au centre commercial Gaisano et je me rendis ensuite à Broce street pour assister au défilé du Pinta Flores.

Le Pinta Flores festival  a lieu chaque année du 3 au 5 novembre et les danseurs des rues sont  habillés de costumes aux motifs floraux. Cette tradition est sensée rappeler une ancienne coutume des Visayas d'avant la colonisation espagnole.

J'arrivai vers 12h30 sur Broce street et sur le trottoir de l'école élémentaire dont les tambours m'avaient empêchés de dormir la première nuit, il y avait un chapiteau de dressé avec table, nourritures et boissons pour les officiels de la ville. Lorsqu'ils me virent passer, ils me firent signe bonjour, me tendirent une bière et m'invitèrent à m'assoir et à manger. Ce n'est qu'à ma quatrième bière que j'appris que le gars avec qui j'avais sympathisé était en fait le maire de la ville. Quelle simplicité et quelle gentillesse !


(Me voici en compagnie des officiels)


(Les enfants attendent la parade)


Je demandai ensuite l'autorisation de rester avec eux pour prendre les photos de la parade. Je tentais tant bien que mal à décliner quelques unes des nombreuses bières fraiches qui m'étaient sans cesse proposées car je voulais quand même réussir quelques photos.

Le défilé arriva vers 13h40 en même tant que la pluie qui heureusement ne dura pas. J'assistai donc au fameux Pinta Flores festival avec les officiels de la ville.

La parade dura une heure et demie et je pus faire de nombreuses photos.


(Quelques photos de la parade)


Une fois la fête terminée je pris congé de mes nouveaux amis et je rentrai au Palau Beach resort pour y cuver mes bières et regarder mes photos sur mon ordinateur portable.



(La parade est finie et les officiels sont heureux)


Pour mon dîner, je descendis à 18 heures choisir et commander mon repas en demandant qu'on vienne me prévenir dans ma chambre lorsque ce serait prêt. C'était la meilleure solution.

Le lendemain à 6h30 je repris la route de Dumaguete où je pus déjeuner vers 12h30.

Le lendemain 7 novembre j'étais invité chez Sam avec les amis et nous passâmes un bon moment. De plus Sam cuisine très bien et sa fricassée d'agneau était excellente.


(Le repas chez Sam)


Le 13 novembre, je revenais d'Amlan à 24 kilomètres au nord de la ville quand j'entendis du bruit et quelle ne fut pas ma surprise de voir les étudiants de la ville manifester pour la défense de l'environnement et la protection des espèces animales en voie de disparition. Tout n'est donc pas perdu dans ce pays de contrastes après tout !





15/11/2009
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