Photos et lettres des Philippines, de France et d'ailleurs

C’est donc le jeudi 18 septembre en soirée que nous arrivâmes à Mag-abo et il faisait déjà nuit à 18h. Il faut dire qu’à 9’06 degrés de latitude au-dessus de l’équateur la nuit tombe tôt avec pas plus de 45 mn d’écart entre le solstice de juin et celui de décembre.

Après une bonne nuit, le lendemain fut consacré à faire des course à Dumaguete pour réapprovisionner la maison. Il fallut s’organiser pour se déplacer ensemble dans mon nouveau véhicule à 5 places. Ce fut donc 2 à l’avant et 4 à l’arrière et la bonne humeur l’emporta sur le léger inconfort.

Le jour suivant fut dédié au repos à la maison, à se baigner et à explorer les environs.

 (Sylvie et Jean-Claude)

(Christine et Bernard)

(De retour d'une promenade sur le bord de mer)

(Jean-Claude trouve mon 'bureau' à son goût)

Depuis le dernier grand typhon, il y a maintenant beaucoup d’oursins dans la mer devant chez nous et il faut soit se baigner à marée haute pour ne pas marcher sur les rochers ou encore aller sur notre droite ou notre gauche. Néanmoins plusieurs amis eurent droit à quelques épines d’oursins. Les remèdes sont simples. Il faut dissoudre le calcaire des épines soit au vinaigre, à l’eau de javel ou alors si rien de tout ça sous la main, avec son urine.

Le dimanche nous allâmes tous déjeuner et passer une bonne partie de l’après-midi chez Patrick et Debbie à Thalatta Beach Resort à moins d’un 1.5 km de Mag-abo par la route et à 30 mn de marche à pied par la plage. Il faut dire que le cadre y est enchanteur avec la piscine à l’eau de mer et le jardin tropical tandis que la cuisine française préparée par Daniel, le Chef Suisse, y est sans doute la meilleure de Negros. Au dessert je craque souvent pour sa délicieuse mousse au chocolat suisse.

 (Le restaurant de Thalatta)

(Tous apprécièrent le resort et sa piscine)

C’est le lundi que nous attaquâmes notre première vraie balade en voiture. Ce fut d’abord le lac Balanan vers le sud à environ 28 km de route avant le croisement et ensuite monter une piste un peu raide sur 10 km avant d’y accéder enfin.

 (C'est avant d'arriver à Siaton et je m'y arrête souvent pour le paysage)

Bref, le temps de se garer et de commencer notre promenade sur la rive, nous fûmes surpris par une énorme averse tropicale sans possibilité ou presque de nous abriter excepté sous les arbres. Ce n’est pas grave car l’eau de pluie est chaude mais je craignais surtout pour mon équipement photo car bien que dans un sac, tout était complétement mouillé.

 (Le lac Balanan)

Cela n’empêcha pas nos touristes d’aller se baigner dans une piscine naturelle alimentée par l’eau de la montagne. Il est vrai que depuis la dernière noyade dans le lac il y a quelques années, il y est désormais interdit de s’y baigner.

 (Nos amis de retour de la piscine naturelle)

C’est vers midi que nous prîmes le chemin du retour mais avant d’arriver à Zamboanguita, je leur réservai une surprise en prenant une autre piste cahoteuse montant vers Antulang,  la pointe sud de Negros, sur une quinzaine de kilomètres malgré une météo menaçante. C’est là au milieu de nulle part, avec parfois la vue sr la baie de Tambobo, que nous arrivâmes affamés à notre destination vers 13h30.

Après avoir descendu 107 marches ½, ce fut la découverte de Kookoo’s nest, ’un endroit enchanteur. Il s’agit d’une petite crique de sable blanc que les propriétaires Anglais, Nikkie et Jamie, ont transformé en resort avec des cottages en bambou pour y loger leurs hôtes.

 (La plage de sable blanc de Kookoo's nest)

(Un des bungalows)

Le restaurant y est très bon et si les plats sont longs à venir c’est que tout y est cuisiné devant nous à la demande. Pour ma part j’en profite toujours pour commander un ‘Fish and chips’ aussi bon voire meilleure qu’en Angleterre.

( Le restaurant)

Nos amis furent enchantés par cet endroit vraiment hors des sentiers battus et qu’il faut vraiment connaitre pour s’y rendre.

Mardi, ce fut à nouveau des courses à Dumaguete, y compris acheter nos billets pour Bohol, et on en profita tous pour se faire masser avant de déjeuner au restaurant Casablanca ainsi nommé non pas d’après la ville du Maroc mais d’après le chef d’œuvre cinématographique interprété par Ingrid Bergman et Humphrey Bogart.

 (Le restaurant Casablanca à Dumaguete)

Lorsque l’on séjourne dans notre région, il est un endroit qu’il est presque obligatoire de visiter, c’est le marché de Malatapay qui a lieu tous les mercredis et ce que nous fîmes ce jour-là. C’était une journée très chaude et après avoir pris quelques photos,

 (Quelques étals du marché de Malatapay)

j’eus la désagréable surprise pour la première fois en quarante ans de photographie de constater que mon zoom était complétement embué par la condensation y compris à l’intérieur. Paniqué je cherchais un coin tranquille pour le remplacer par un autre objectif mais ce fut la même chose. Il est vrai qu’après la pluie torrentielle du lac Banalan, j’avais laissé mon matériel dans le sac humide sans penser à le faire sécher et en le sortant de la voiture, l’humidité et la forte différence de température entre le véhicule climatisé et la chaleur extérieure occasionnèrent  ce phénomène. Je renonçai donc pour un temps à la photographie et remis tout dans le sac. Vingt ou trente minutes plus tard, je ressortis mon appareil photo et tout était rentré dans l’ordre. Néanmoins en rentrant à la maison je fis tout sécher jusqu’au lendemain avant de partir pour Bohol.

( Deux touristes heureux)

(Maintenant nous attendons tous soit notre cochon roti 'lechon baboy' ou notre poisson grillé)

Le bateau rapide pour Tagbilaran était à 15h aussi nous quittâmes la maison vers 13h pour nous rendre au port de Dumaguete dans 2 tricycles.

Après deux heures de traversée nous étions rendus à destination où un van affrété par le resort Paragayo où nous avions réservé nos chambres nous attendait pour nous conduire à Panglao Island et plus précisément à Alona Beach à 35 mn du port de Tagbilaran.

(Nos amis à bord du bateau rapide qui nous emporte vers Tagbilaran)

( à bord il y a aussi Dhana)