Photos et lettres des Philippines, de France et d'ailleurs

Photos et lettres  des Philippines, de France  et d'ailleurs

Mars 2013 (suite). Tourisme avec mes amis à Negros Oriental et Bohol

Donc nous arrivâmes le 12 mars au soir à la maison de Mag-abo et notre jeune Anne-Lise âgée de 24 ans et fille d'un copain d'Estienne, nous y rejoignit quelques jours plus tard.

Ils furent très agréablement surpris par mon cadre de vie où il suffit d'ouvrit la grille donnant sur la plage pour se baigner dans une mer à 26-28°. Le plus souvent en dehors de quelques courses en ville, rester à la maison avec les baignades, la cuisine de Nora et la sieste, suffisait à leur bonheur.

(Marie-Thérèse et Daniel)

Néanmoins il eut été dommage pour eux de ne pas faire un peu de tourisme dans la région et je me fis un devoir de les y guider.

Pour notre première sortie d'une journée, je les emmenai d'abord à Balanan Lake à environ 40 km de la maison. Il y a 10 kilomètres de pistes pour y monter à partir de la route nationale. Isolé dans la montagne, ce lac est une véritable réserve d'eau douce alimenté par de nombreux cours d'eau, une profondeur de 140 mètres et une superficie de 25 hectares. Il y est par contre interdit de s'y baigner depuis la noyade accidentelle il y a quelques années d'un touriste Singapourien.

(Balanan Lake)

Pour la première fois j'y fis une ballade en bateau en leur compagnie. C'est drôle car il n'y a que des femmes pour nous y promener et surtout pagayer et manœuvrer les pirogues. Sans doute les hommes travaillent-ils dans les champs.

(Promenade sur le lac)

(Une cascade alimentant le lac)

Puis pour faire plaisir à Daniel qui aime et a possédé un voilier, nous allâmes dans la baie de Tombobo y admirer ces bateaux de plaisance au long cours venus au cours de leurs périples s'y abriter ou encore y faire faire quelques réparations.

(Voiliers au mouillage à Tombobo Bay)

Puis ce fut l'heure du déjeuner que nous prîmes dans un petit resort hors des sentiers battus, le Kookoo's Nest Resort tenu par une Londonienne pour y déguster, non pas un plat philippin, mais ses fameux Fish and chips.

 

http://kookoosnest.com.ph/

 

Quatre jours plus tard ce fut au-dessus de Valencia la visite des Casadoro Falls avec pour y accéder, 350 marches à descendre mais c'est surtout en les remontant que l'on a une idée exacte de sa propre condition physique et des son âge. Manque de chance, une fois en bas, les pluies de la veille avaient tellement grossi le cours d'eau et il ne nous fut pas possible d'aller plus loin.

(Le torrent gonflé par les eaux de pluie)

(Ils sont un peu déçus et maintenant il faut remonter 350 marches)

Le lendemain j'avais prévu de leur faire faire visiter une partie de l'île de Bohol.

A 5h30 un tricycle nous attendait à l'entrée de la maison pour nous conduire au port où nous embarquâmes sur le bateau de 7h pour arriver à Tagbilaran, capital de Bohol, une heure et demie plus tard. Là le van du Paragayo Resort où j'avais réservé les chambres nous attendait pour nous conduire à Alona Beach sur l'île de Panglao reliée à Bohol par un long pont.

Alona Beach est le haut lieu touristique local avec sa plage de sable blanc longue d'environ 1.5 km et sa suite ininterrompue d'hôtels et de restaurants. C'est aussi le point de départ de toutes les excursions de la région.

Paragayo Resort est situé 250 m en retrait de la plage et offrent des chambres standards propres et confortables à 1600 pesos la nuit (30€).

 

http://www.panglaoisland.net/paragayoresort/

 

Cette première journée fut donc consacrée à la détente et à profiter de la plage avec son ambiance particulièrement totalement tournée vers le tourisme et la plongée.

(La découverte d'Alona Beach et des étoiles de mer si colorées)

(Tout est fait pour le tourisme)

Le lendemain j'avais loué pour la journée, un van pour 5 personnes au prix de 2500 pesos (47€) pour nous faire faire le circuit touristique classique de Bohol.

Après un copieux petit-déjeuner pris dans le restaurant suisse d'à côté, nous partîmes à 7h30.

(Petit déjeuner avant le circuit touristique)

Nous allâmes d'abord visiter la Baclayon Church, construite en 1595 par les Jésuites et qui est la deuxième plus vieille église des Philippines après Saint Augustine Church de Manille.

(Baclayon Church)

Tout en face, juste en bord de mer, le monument appelé Blood Compact (Pacte de sang) fait aussi partie des endroits incontournables. Il commémore l'alliance du Chef Philippin Datu Sikatuna et L'Espagnol Don Miguel Lopez de Legazpi. En buvant mutuellement leur sang mêlé à du vin, ils scellèrent ainsi le 16 mars 1565, le premier traité d'amitié jamais signé entre un Européen et un Asiatique.

(Notre petit groupe devant le monument du pacte de Sang)

J'avais ensuite insisté lourdement auprès de notre guide et chauffeur pour voir les tarsiers dans la réserve naturelle de Corrella Center et non dans des cages en bord de rivière d'où on ne les sort que pour la photo avec les touristes. C'est donc là qu'il nous emmena ensuite.

Le Centre de Corella est une réserve de 10 hectares qui abritent une centaines de tarsiers. Seul un hectare peuplé de 10 spécimens est ouvert à un public restreint.

Ces 10 tarsiers ne sont pas toujours visibles car ils changent de place toutes les nuits et le guide ne les trouve pas toujours. Ce matin là il n'y en avait que 6 de visibles. Le tarsier est un animal nocturne donc il nous avait été recommandé de n'être pas bruyant, de ne pas abuser des photos et sans évidemment utiliser de flash.

Le tarsier est le plus ancien primate au monde dont les origines remontent à quarante cinq millions d'années. On ne le trouve plus que dans 2 endroits en Asie, l'île de Bohol et une toute petite partie de Bornéo. D'une hauteur de 12 à 15 cm, c'est un animal nocturne et solitaire qui se nourrit d'insectes. Ils ne se mettent en couple que le temps des amours et ne font qu'un seul petit par an.

Espèce très menacée, son regard semble nous implorer de le laisser encore vivre, en paix et en liberté.

(Le tarsier et son regard si particulier)

L'heure du déjeuner approchait mais avant nous nous arrêtâmes pour voir quelques animaux locaux et en particulier, les pythons. Ne voulant pas rester en reste avec mon épouse qui quelques années auparavant s'en était mis un géant autour du cou, j'entrai dans la cage pour prendre dans mes bras une belle bête de 250 kilos le temps de quelques photos.

(Je suis avec le python de 250 kilos)

Notre déjeuner-buffet se passa sur un des bateaux-mouches locaux qui sillonnent la rivière Loboc et nous y promènent le temps d'un bon repas.

(La croisière sur la rivière Loboc et le déjeuner)

(Au cours de la croisière, des villageois proposent quelques attractions)

(et quelques souvenirs)

Après les tarsiers, c'était maintenant le deuxième grand temps fort de la journée avec à Carmen, la visite des Chocolate Hills.

Il s'agit d'une formation géologique peu commune de 1 268 collines en forme de cône de taille similaires, réparties sur plus de 50 kilomètres carrés. Elle doit son nom à sa végétation, qui devient brune à la saison sèche.

Leur formation sous-marine date d'il y a environ deux millions d'années et est due à l'accumulation de couches successives de corail et de coquillage. Par la suite, la tectonique des plaques a fait se retirer la mer et les collines ont pu émerger en dehors de l'eau.

À partir de là, l'érosion due aux pluies et aux vents a donné ces formes de cônes et de ballons qu'ont les Chocolates Hills.

(Chocolate Hills)

Leurs hauteurs varient de 30 mètres à 50 mètres et le site a été proposé par les Philippines pour inscription sur la liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

(Un des sites les plus visités aux Philippines)

C'était ma sixième visite en douze ans aux Chocolate Hills et croyez moi si vous voulez mais je ne les ai jamais vues ou photographiées par un temps ensoleillé avec un grand ciel bleu. Il faisait beau la veille et il a fait beau le lendemain mais au cours de notre visite le ciel était couvert et nous eûmes droit à notre averse tropicale.

Bon j'y retournerai sans doute l'an prochain et on ne sait jamais.

C'est donc sous la pluie que nous continuâmes notre tour pour ensuite aller visiter la ferme aux papillons aux ailes un peu mouillées.

(La ferme aux papillons où je me sens pousser des ailes)

Nous terminâmes notre circuit avec le pont suspendu en bambou qui enjambe la rivière Loboc. Ce pont ne peut supporter que dix personnes à la fois c'est pourquoi devant le nombre accru de visiteurs, le gouvernement décida d'en ajouter un second. Un pour aller sur l'autre rive et l'autre pour en revenir.

(Les ponts suspendus)

Le lendemain c'était déjà le retour vers Dumaguete puis le tricycle vers la maison de Mag-abo mais de Bohol les amis avaient des souvenirs plein la tête.

Il ne restait plus que huit jours avant notre retour vers Manille et leur départ le lendemain vers Paris. En dehors du farniente à la maison, quelques courses et le marché du mercredi de Malatapay, je ne leur proposai plus qu'une seule excursion tout simplement pour admirer le paysage du Sud de Negros.

(Petit-déjeuner à Mag-abo)

C'est donc le 26 mars, que nous partîmes vers Bayawan à 75 kilomètres de la maison. Nous roulâmes en prenant tout notre temps et en faisant de fréquents arrêts. Ce n'est qu'après un bon déjeuner nous reprîmes tranquillement le chemin de la maison.

(Des paysages)

(et des rencontres)

Trois jours plus tard c'était pour mon petit groupe la fin des vacances aux Philippines et le retour en France sauf pour Anne-Lise qui continuait pour deux semaines encore au Vietnam.

(En attente de l'avion pour Manille à l'aéroport de Dumaguete)



02/05/2013
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