Photos et lettres des Philippines, de France et d'ailleurs

Photos et lettres  des Philippines, de France  et d'ailleurs

Mars 2011, du 6 au 11 : Le retour aux Philippines

Le dimanche 6 mars 2011 après trois mois et demi passés en France, il était temps pour moi de repartir vers l’Asie du Sud-Est. L’hiver avait été précoce et enneigé aussi habitant la campagne je passai le plus clair de mon temps à la maison devant mon ordinateur à rêverr à toutes les choses que je ferai une fois revenu aux Philippines et que je savais au fond de moi ne pouvoir et vouloir, une fois sur place en réaliser qu’une infime partie en raison du climat, des distances, du budget et de la simple fatigue.

En cette saison creuse, j’avais choisi de voyager à nouveau avec Singapore Airlines avec un Paris-Singapour en Airbus A 380 et un Singapour-Manille en Boeing 777.

Quitte à me répéter et même si les autres compagnies aériennes sont loin de démériter, Singapore Airlines est, à mon avis, la meilleure en terme de qualité de service. De plus après douze heurs de vol les deux heures et demie de transit à Singapour en attendant l’avion pour Manille semblent très courtes tant l’aéroport Changi est confortable et magnifique.


 

(L'aéroport Changi de Singapour)

 

Un van m’attendait à l’aéroport de Manille avec ma belle sœur à son bord pour m’emmener à Bacoor voir et prendre quelques photos de la maison familiale maintenant presque entièrement rénovée. Une bonne manière de reprendre contact avec les embouteillages monstres de Manille et sa région.



(La maison familiale rénovée et ma belle-soeur le Pasteur Leng, aussi maître d'ouvrage)

 

Plus tard nous refîmes le trajet en sens inverse cette fois pour me rendre à mon hôtel dans le quartier touristique d’Ermita car j’avais pour les deux jours qui suivaient quelques courses à faire à Manille et à Antipolo à une vingtaine de kilomètre à l’est.

Cette fois encore je restai fidèle à l’hôtel Rothman sur Adriatico Street qui pour 30 € la nuit offre un bon rapport qualité/prix.

http://www.rothmanhotel.com/

Le soir je pris mon diner à l’excellent restaurant chinois dont j’ai oublié le nom mais qui se trouve au premier étage du centre commercial ‘Robinson Place’ à 5mn de l’hôtel.

Après une bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner à l’américaine, j’entrepris une tâche qui est toujours aussi importante et délicate, à savoir convertir me euros en pesos philippins bien que la plus grande partie avait déjà déjà été transférée sur mon compte bancaire local.

Donc pour ce faire je mets toujours en concurrence 2 money changers d’Adriatico Street que je sais être de confiance et une agence de voyage sur Pedro Gil Street. J’ai toujours une petite préférence pour l’agence pour la plus grande confidentialité qu’elle procure mais cette fois ils ne purent s’aligner sur le mieux- disant des money changers.

Il me faut avertir ici du grand danger qu’il y a pour les visiteurs étrangers de changer leur argent n’importe où. On ne compte plus les innombrables escroqueries, escamotages de billets et remises de fausse monnaie dont j’ai moi-même été victime il y a des années. Heureusement j’avais changé peu malgré leur insistance et n’avait perdu que l’équivalent de 50€ subtilisés de la liasse.

Ici en l’occurrence le 8 mars, les cours allaient de 59.50 à 60 pesos pour un Euro. Par contre dans les rues voisines des racoleurs proposaient jusqu’à 62 pesos l’Euro ce qui était impossible sans une arnaque à la clé.

Donc mes pesos en poche, je pris un taxi pour les déposer immédiatement sur mon compte en banque. Ainsi je n’avais plus beaucoup de liquide sur moi et l’authenticité des billets étaient de plus vérifiée par la banque.

Même si le coût de la vie est le double à Manille qu’en province, ce qui nous semble être un montant modique représente ici une fortune pour des malfaisants.

Ceci étant réglé j’avais maintenant à me rendre à Antipolio pour, une fois n’est pas coutume, rendre visite à une entreprise philippine qui exporte ses produits aux Etats Unis et en Europe. Afin d’éviter les bouchons et les taxis de Manille plus voleurs que jamais, je pris d’abord le LRT qui est une sorte de RER mais qui hélas n’a que 3 lignes. Quelle bonne surprise ! Pour un prix modique, ce moyen de transport est rapide et confortable. Il y a une garde  dans chaque train et c’est de plus très propre avec même pas un papier par terre. Je n’arrête pas d’écrire que ce pays est celui de tous les contrastes.

Suivant les conseils de Jenny-Lyn, la commerciale de la société qui me conseillait depuis le France sur Internet, je pris ensuite un taxi collectif climatisé pour atteindre ma destination.

C’est en attendant le départ de ce van qu’une fois encore j’observai ces gamins des rues fouillant dans les poubelles au pied des gratte-ciels en construction, c’est une image à laquelle j’ai toujours du mal à me faire alors qu’ici les opposants au contrôle des naissances sont encore très nombreux.

A Antipolo il me fallut attendre une heure dans le hall d’entrée de la société Innovatronix car c’était l’heure du déjeuner.

Ce n’est pas nouveau pour moi mais c’est toujours aussi amusant de voir tous les employé(e)s porter l’uniforme de leur entreprise et de voir afficher sur un tableau à côté des autres notes de service, le palmarès des salariés les plus méritants du mois et celui de ceux ayant gagné un jour de congés en raison de leur assiduité et de leur non absentéisme.

Je fus enfin reçu par Jenny-Lyn qui me présenta son responsable à qui je posai quelques questions avant de finalement faire affaire. La batterie que je venais d’acheter me serait livrée à domicile et le sac pour la porter offert car le modèle serait sous peu remplacé. Cela m’importait peu car je voulais me lancer dans la photographie de portraits avec des flashes déportés et j’étais totalement débutant dans ce domaine donc moins exigeant. Je voulais simplement m’affranchir des prises électriques pour des photos en extérieur en bord de mer ou en montagne.

Il convient quand même de noter que je payais mon article trois fois moins cher que ce qu’il valait en France.

http://www.innovatronix.com/

Pour le déjeuner je me contentai d’un hamburger mais arrivé à Manille, il était trop tard pour rendre visite à mon vendeur de flashes avec qui j’avais aussi pris contact  par Internet.

Le soir je rendis à nouveau visite à mon restaurant chinois préféré puis j’allai prendre une bière avant de me coucher dans le bar appartenant à Freddie Aguilar, célèbre chanteur Philippins et dont la chanson ‘An-restaurantak (enfant)’ est une de mes favorites. Par contre la tendinite qui me faisait déjà souffrir en France, me faisait de plus en plus mal.


(La scéne du bar avec la silhouette de Freddie Aguilar)

(Une cliente du bar nommée Joanna accompagnée de son mari me demanda que je fisse son portrait et de lui envoyer plus tard la photo par mail)

 

Le lendemain je devais donc me rendre dans le quartier chinois de Binondo pour acquérir mes éclairages convoités. Je pris d’abord un taxi collectif pour une partie du trajet puis je voulus prendre un taxi normal pour la deuxième partie. Purée ! Il me fallut attendre le troisième pour qu’il accepte enfin de mettre son compteur. Ca fait plus de trente ans que je me fais voler par les chauffeurs de taxi de Manille et c’est toujours le même refrain.

J’arrivai enfin à la société Tay Hua Trading Corporation qui importe du matériel de studio photo de Chine. Bon le kit d’éclairage que je souhaitais et qui était encore en stock une semaine plus tôt, ne l’était plus mais le jeune patron après avoir évalué mon niveau de compétence proche de zéro, me proposa un package de débutant à la moitié du prix de ce que j’avais envisagé. Il prit même la peine d’appeler Jenny-Lyn qui la veille m’avait vendu la batterie pour s’assurer de la compatibilité des produits. Là encore tout me serait expédié à domicile.

http://www.tayhua.com/index.html

Le soir je pris sur moi d’aller me promener un peu au bord de la baie de Manille tant je commençais à avoir du mal à marcher.


(La baie de Manille)

 

Le lendemain jeudi 10 mars était le jour de mon départ vers Dumaguete et je dus encore me battre pour trouver un chauffeur de taci honnête. J'arrivai vers midi à l’aéroport pour prendre le vol Cebu Pacific de 14h40  qui fut retardé dune heure. A l’enregistrement  les passagers n’ont droit qu’à 15 kg de bagages sur les vols intérieurs. J’avais déjà payé é un supplément de 15 kg lors de mon achat du billet sur Internet mais il me fallu encore payer pour 2 kilos supplémentaires. Pas de cadeaux !

Une petite parenthèse sur les deux principales compagnies aériennes qui desservent les destinations locales, Cebu Pacific et Philippines Airlines, toutes les deux sont équipées d’appareils neufs Airbus A319/320 et d’ATR à hélices et les vols sont très bon marché donc a priori pas d'inquiétudes à avoir.

Mon copain Charly m’attendait comme d’habitude à l’aéroport de Dumaguete et une heure plus tard je retrouvai avec plaisir ma maison, Dodong et Nora mon couple de gardiens et Zoey et Zarah mes deux chiens.

Le lendemain alors que je faisais mes courses pour réapprovisionner la maison, je reçus 2 SMS pour m’avertir que ma batterie d’une part et mon kit d’éclairage d’autre part étaient arrivés et que je pouvais passer les prendre. Cela avait été vraiment rapide.



19/03/2011
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