Photos et lettres des Philippines, de France et d'ailleurs

De retour en France, je repris mon travail la tête encore pleine de souvenirs de vacances, quant à Françoise elle avait regagné sa province et retrouvé sa vie privée et je ne la revis jamais.

Je commençais donc à écrire à Dhana et pour ce faire j'achetais mon premier dictionnaire Français-Anglais.

Le week-end suivant mon retour, je participais avec un groupe d'amis à un rallye. Au cours d'un jeu où on devait rattraper une balle dans une cuvette sur un terrain en pente, maladroit comme je l'étais et le suis toujours, je me tordis salement la cheville au point  de ne plus pouvoir marcher. On m'emmena alors à l'hôpital, aux urgences où on me mit un plâtre pour une sérieuse entorse.

Rentré dans mon deux pièces avec vue sur jardin, j'avais enfin le temps de correspondre avec Dhana.. Lorsqu'une lettre était envoyée il fallait près d'un mois pour que la réponse arrive enfin. Il faut dire qu'à l'époque il n'y avait pas d'Internet et que France Télécoms profitait de son monopole pour imposer des prix prohibitifs aux communications téléphoniques l'internationales. Je crois que c'était 20 à 25 francs les 3 minutes en 1980.

Ma cheville depuis 2 ou 3 jours sous plâtre, je  commençais à souffrir de crampes et allais consulter le médecin qui m'envoya à nouveau aux urgences. A l'hopital on me transféra immédiatement dans un lit avec interdiction de me lever puis on m'enleva le plâtre.

Diagnostic supposé, phlébite sous plâtre. Je restais ainsi allongé trois semaines et entre temps ils en profitèrent pour me brûler le gros orteil en me faisant une phléboscopie.

Je fus donc obligé de rester trois mois à la maison avec beaucoup de temps pour correspondre avec Dhana dont le lettres me devenaient de plus en plus indispensables.

Je ne repris le travail qu'en septembre et mon Directeur gentiment m'autorisa à repartir en vacances en octobre.

Destination les Philippines avec Jacques pour compagnon de voyage.