Photos et lettres des Philippines, de France et d'ailleurs

Photos et lettres  des Philippines, de France  et d'ailleurs

Du 1er octobre au 20 décembre 2011 : Sipalay, Réunion de famille à Bacoor et Mag-abo

C'est toujours avec un petit pincement au cœur que je quitte ma maison de Mag-abo et les Philippines tout en étant à la fois heureux de rentrer en France, de revoir ma famille et mes amis.

Donc le 30 novembre je pris l'avion de 13h pour Manille puis le lendemain pour Singapour et Paris. le vol pour Paris se déroula bien hormis le fait qu'un passager Français me demanda de la fermer parce qu'il voulait dormir alors que je discutais calmement avec mon voisin âgé de 78 ans, un passionné de photographie mais d'un niveau bien supérieur au mien.

Je me dis que pour une fois que je parlais à quelqu'un dans un avion j'étais tombé sur un mauvais coucheur. Il n'était pas le seul car dans le même temps un autre engueulait une hôtesse Singapourienne en lui disant qu'il avait commencé à travailler à 16 ans et qu'il n'avait eu le loisir d'apprendre l'Anglais et donc qu'elle s'adresse à lui en Français….

C'était pourtant des seniors qui revenaient d'un voyage organisé à Bali mais qui tout compte fait cela me laissait présager de ce qui m'attendait à nouveau dans mon pays,  en particulier en Ile de France. A savoir à parts égales autant de gens agréables que d'autres beaucoup moins.

Il est vrai que les voyagistes exagèrent car proposer à des septuagénaires un voyage de 12 jours à Bali n'est pas raisonnable car il y a déjà 3 jours de voyage et il ne leur reste que 9 jours sur place et beaucoup de fatigue.

Bon revenons aux Philippines, donc après mon voyage à Ormoc et en attendant l'arrivée de ma femme, j'envisageai un voyage de quatre jours à Sipalay à moins de 200 km de chez moi et haut lieu du tourisme au Sud de la province de Negros Occidental.

C'est le 4 octobre que je pris la route pour un itinéraire que je connais bien et j'arrivai à Easy Diving Resort à Punto Ballo Beach pour l'heure du déjeuner.


(Sur la route de Sipalay, le repiquage du riz)

 

 Easy Diving est à mon avis un des meilleurs resorts de Sipalay. Dirigé par un Suisse Alémanique il est surtout fréquenté par des germanophones. Le seul problème en ce qui me concerne est que les bungalows sont construit à flanc de colline et que monter et descendre les escaliers ne fit guère plaisir à mes genoux perclus d'arthrose.



(Devant le restaurant d'Easy Diving Resort)

 

 

(La plage de Punto Ballo à Sipalay)

 

http://www.sipalay.com/english/index.htm

 

En cette saison l'endroit était presque désert mais je fis la connaissance d'un couple de Philippins de Manille. Tous les 2 étaient des informaticiens qui à domicile travaillaient la nuit pour la hotline de Microsoft au États-Unis. C’est-à-dire que les Américains sans le savoir se faisaient dépanner de Manille.

Tout comme moi ils n'étaient pas plongeurs aussi je leur proposai de m'accompagner le lendemain pour une promenade en 4x4 à la chasse aux photos originales.

  

 

(En ballade avec mon Pajero, les environs de de Sipalay)

 

Le 5 octobre nous nous allâmes nous balader dans la campagne et je pus constater combien le citadins aisés de Manille étaient ignorants du monde agricole et de la nature. C'est pourquoi ils me surnommèrent le rural foreigner (l'étranger campagnard).

 

 

 (Mon Pajero et les rizières)

(Le battage du riz)


 (Le séchage du café sur la route)

(Enfants sur la bête de somme locale, le carabao)

 

Le lendemain 6 octobre, les emmenai à nouveau dans l'arrière pays puis ensuite visiter l'autre plage touristique de Sipalay, Sugar Beach. Nous déjeunâmes dans un autre resort, Takatuka Lodge, que j'aime beaucoup et qui est tenu par une Suisse francophone et son mari Allemand.

 

(En route vers Sugar Beach à Sipalay)

(Le restaurant et un bungalow de Takatuka Lodge)

 

http://www.takatuka-lodge.com/

 

Malheureusement pour les véhicules, autres que 2 roues, ce resort n'est pas accessible par la route et il faut prendre une pirogue pour y aller par la mer ou un tricycle pour arriver par la route en franchissant un pont bien fragile.

Le lendemain 7 octobre c'était pour moi le retour à la maison ou en attendant l'arrivée de ma femme Dhana, j'avais pas mal de chose à régler pour maintenir la propriété en bon état. Des travaux à faire sur une fosse septique qui se remplissait toute seule, le remplacement de la grille de la plage complètement mangée par le sel et la rouille, l'eternel problème de mon régulateur de tension dont on n'arrive pas à trouver la panne qui de temps à autre m'envoie du 250-260 vols au lieu de 230 et enfin prévoir le changement de la toiture en sac-sac (chaume) de mon cottage en bambou.

C'est le 21 octobre, veille de l'arrivée de Dhana que je pris l'avion pour Manille. Je passai la nuit à l'hôtel Rothman sur Adriatico street d'un rapport/qualité prix toujours convenable.

Le 22, j'attendis mon épouse à l'aéroport international de Manille et nous prîmes ensuite un taxi pour nous rendre à la maison de ma belle sœur Leng située à Bacoor à 16 km de Manille.

 

(La maison de Bacoor)


(Une partie de la famille est venue en Jeepney)

 

Le 23, était en effet prévue une grande réunion de la famille de Dhana pour célébrer l'achèvement des travaux de rénovation de la petite maison familiale et aussi nos 30 années de mariage bien que l'anniversaire fût en janvier dernier.

Il y eut beaucoup d'émotion au cours de cette rencontre car certains membres de la famille ne s'étaient pas vus depuis de nombreuses années.

 

(La nourriture est prête)

(Trois Pasteurs au féminin pour la bénédiction)

(L'émotion de ma femme est grande)

(C'est aussi la célébration de nos 30 ans de mariage)

(La famille au grand complet)

 

Le 24, ma femme et moi nous rendîmes à Manille pour y rencontrer Bessie, notre amie que nous avions vue pour la dernière fois en juillet dernier en Bretagne au cours d'une autre réunion de famille. Une fois encore Bessie nous traita comme des rois et nous offrit, restaurant, massage et aussi pédicure-manucure, et oui pour aussi.

 

(Manucure-pédicure pour tous)

 

C'est le lendemain 25 octobre que nous embarquâmes sur l'avion de Cebu Pacific pour Dumaguete où nous attendaient nos amis Eva et Gérard pour nous conduire à la maison.

Nous ne fîmes pas grand-chose pendant les vacances de Dhana car elle avait vraiment besoin de repos. Néanmoins comme tous les ans sa sœur Leng nous rendit visite pour une petite semaine et auparavant ce fut notre couple d'amis médecins de Manille qui vinrent passer quelques jours avec nous.

 

 

(Nos amis de Manille Paeng et Mavic)


(De gauche à droite, Dhana, Marguerite et Leng)

 

 Évidemment mais j'ai déjà écrit à ce sujet, le 13 octobre nous arriva par avion notre chiot Doberman, nommé Gordon.

 

(L'arrivée de Gordon)

 

Une fois ma femme partie, il ne restait plus que 12 jours avant mon propre départ.

Cela passa très vite mais je trouvai le temps d'envoyer mon processor surround d'home cinéma en réparation à Manille en raison d'un bruit électrique bizarre. j'espère le retrouver à mon retour car le cinéma est ma seule distraction lorsque je suis seul le soir à la maison.

J'arrivai don en France le 2 décembre jour anniversaire de la bataille d'Austerlitz, du coup d'état de Napoléon III et de ma naissance.

C'est ce samedi 17 décembre que mon épouse reçut un SMS de Dodong, notre gardien, nous informant du typhon qui avait frappé les Philippines dans la nuit de vendredi à samedi. La mer était entrée sur notre terrain, des plantes et des fleurs avaient été détruites et un arbre était tombé sur notre ligne électrique ajoutant ainsi un problème à la coupure d'électricité générale. Enfin des dégâts somme toute insignifiants.

Ce n'est que plus tard et le lendemain que j'appris l'étendue réelle de la catastrophe qui avait frappé une région des Philippines habituellement épargnée par les typhons Les villes de Cagayan de Oro et Iligan situées à 173 kilomètre de chez nous comptent à elles seules et selon la Croix rouge Internationale plus de 650 morts et  900 disparus.

Notre région de Dumaguete dans une bien moindre mesure, n'a pas non plus été épargnée et on y dénombre 41 morts.

Ce sont toujours les plus démunis qui pâtissent encore  que jamais cette région n'avait jamais été touchée directement par un typhon et donc les mesures nécessaires n'avaient pas été prises. Ajoutons à cela les ingrédients classiques d'habitations construites de bric et de broc en bordure de rivière ou à flanc de montagne, la déforestation, la surpopulation, les secours déficients et tout est réuni pour augmenter le nombre de victimes.  L'eau et l'électricité sont toujours coupées et il n'y a même plus de cercueils pour enterrer les morts. Triste Noël pour eux!



19/12/2011
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