Photos et lettres des Philippines, de France et d'ailleurs

Après près de trois mois passés en France dans un hiver qui tenait plus du congélateur que du réfrigérateur,  j'ai repris l'avion pour Manille le 8 mars 2009. Cette fois ci j'ai pris Qatar Airways au lieu de Cathay Pacific. Je trouve que c'est un peu moins bien, un peu plus long, des places plus étriquées en classe économique mais rien en tout cas qui ne justifie de payer 300 € de plus pour Cathay.

Je suis donc arrivé le 9 mars à 15 heures à l'aéroport de Manille où après avoir récupéré mes bagages je pris un taxi pour me rendre à mon hôtel. La course m'en couta 600 pesos (10€) car c'était un taxi jaune de l'aéroport. C'est plus cher mais pas de mauvaises surprises car les chauffeurs de taxi de Manille sont parmi les plus malhonnêtes au monde et j'aurai encore l'occasion de confirmer cette affirmation plus tard

J'arrivai donc au Rothmans hôtel dans le quartier touristique d'Ermita, avant 17h. Il est d'un excellent rapport qualité-prix pour Manille avec ses 30€ la nuit, mais toujours plein, il faut réserver longtemps à l'avance.

(Chambre standard)

(Adriatico street le soir près de l'hôtel)

www.rothmanhotel.com/

J'allai ensuite changer de l'argent avant de rencontrer ma belle-sœur pour dîner. Pour ce faire je me rendis chez trois 'Money changers'  de ma connaissance pour avoir le meilleur taux de change. Car méfiance tous les truands vous attendent au tournant dans ce quartier y compris des 'Money changers' qui n'hésiteront pas en quelques tours de passe-passe à vous subtiliser quelques billets où à vous en donner des faux. Je changeai donc mon argent chez Crown travel agency car ils sont honnêtes.

crownexectravel@yahoo.com

(Pedro Gil street où je changeais de l'argent)

Dans la rue et surtout à un homme seul, il sera proposé des taux de change trop élevés pour être honnêtes, des vieilles pièces, des fausse Rolex, des filles, des garçons etc.

C'était la journée de repos de ma belle-sœur qui est Pasteur d'une paroisse dans la banlieue de Manille et aussi Directrice de leur école privée. Je devais lui remettre de la part de ma femme une enveloppe de 300€ correspondant aux frais d'une année de scolarité d'un enfant mais aussi et pour la première fois une autre enveloppe de 345€ pour un autre enfant cette fois pris en charge par une voisine et amie. Chapeau  la dame ! Car ce ne sont guère des gens riches voire même aisées et c'est elle qui insista pour ce geste qui devrait se répéter jusqu'à la fin des études du gamin de 9 ans.

Avant qu'elle ne rentre dans sa lointaine banlieue, j'emmenai ma belle-sœur diner dans un restaurant de fruits de mer avec attractions juste à coté de l'hôtel, le Zamboanga restaurant. Bien sûr c'est pour touristes et c'est cher (10€ par personne…) mais à Manille tout coûte au minimum le double par rapport à la province. D'ailleurs je retournai le lendemain diner dans le même restaurant mais cette fois pour y faire en plus des photos. 

(Quelques photos du spectacle)

http://zamboangarestaurant.com/

Le lendemain je pris le taxi ou plutôt 4 taxis pour aller au Shangri-la mall à Mandaluyong pour prendre des nouvelles d'une télécommande Hi-fi en panne et en SAV depuis….6 mois. Mais revenons aux taxis. Le premier me demanda combien je payais pour la course refusant d'utiliser son compteur. Le deuxième me dit que son taximètre ne fonctionnait pas, le troisième le mit en route sans discuter mais tomba en panne un peu plus loin et héla un confrère avec qui je discutai et qui déplorait comme moi la malhonnêté de beaucoup d'entre eux surtout quand la prise en charge concerne un étranger dans le quartier touristique. Il m'en couta 100 pesos, 1.50€, pour un trajet de 20-30 minutes. Il me déposa donc au centre commercial du Shangri -La près du Méga centre commercial de Mandaluyong non loin du quartier des affaires de Makati. Il était 10h30 et j'appris avec surprise que cela n'ouvrait qu'à 11h et quant à mon magasin lui il attendit 11h30. On me dit que j'aurais des nouvelles de ma télécommande dans la journée. Il n'en fut rien et il me fallu rappeler le lendemain. Enfin je devrais l'avoir  début avril après huit mois et un petit voyage en Grande Bretagne. Je croise les doigts.

Il faut dire qu'à ne rien vouloir faire comme les autres comme disait un ex-ami, je méritais bien mes emmerdes. J'ai en effet acheté à Manille en 2006, un home- cinéma composé d'éléments japonais, chinois, danois et anglais et qui à l'exception de la TV plasma, valaient de 40 à 50% de moins qu'en France. Ceci expliquant peut-être cela.

(Mon home cinéma)

Dans l'après-midi je me rendis dans le quartier de Quiapo, connu pour son marché, la « Black nazareean Church », ses commerçants chinois et ses pickpockets. C'est aussi dans ce quartier que se trouvent les marchands de matériels photo les moins chers des Philippines. Je rendis d'abord chez Mayers puis chez Henrys avec des magasins qui tiennent plus d'une quincaillerie que d'un magasin vendant les équipements les plus sophistiqués valant des petites fortunes. L'accueil y est à la hauteur du lieu, froid et rien de commerçant. Les prix y sont à prendre ou à laisser et il faut mieux savoir ce que l'on veut.

J'avais besoin de remplacer un zoom volé lors du cambriolage de ma maison, ce que je fis le lendemain avec en prime une garantie Canon d'un an. Je payais en liquide car il en aurait couté 6% de plus avec la carte de crédit.

(J'essaie mon nouvel objectif)

Je passai donc trois nuit dans cette ville manquant singulièrement d'attrait, fameuse pour sa pollution et ses embouteillages  mais qu'il faut cependant avoir vu et qui reste  incontournable pour beaucoup de choses. 

(Le haut du Hyatt hôtel)

(Roxas boulevard, le matin)

Le 12 mars à 14h50 je pris l'avion pour Dumaguete  où j'arrivai à 16h. Là c'est un autre monde. Mes bagages furent récupérés par un porteur que je connaissais de longue date et mon ami Charly m'attendait.

Le soir ce fut un repas bien arrosé avec les copains et j'arrivai enfin chez moi vers 22 heures. Dodong et Nora mes gardiens, m'attendaient  et mon abruti de chien en profita pour s'échapper.  Il faut dire que le fugueur ne va jamais loin et n'inquiète même plus les enfants malgré ses 35 kilos de muscles. C'est vrai qu'Il est doux comme un agneau mon Doberman nommé Brousse mais on l'aime comme tel qu'il est. Attention méfiance quand même si on touche à son maître ou à sa maison!

(Mon chien, Brousse)