Photos et lettres des Philippines, de France et d'ailleurs

Dès 2001 je rencontrai au cours de notre repas hebdomadaire entre francophones, un retraité de la Marine Nationale.

Ses constantes critiques sur le pays et la population qui l'accueillait depuis 18 ans, ses remarques acerbes sur les femmes de ses amis, le ton sur lequel il s'adressait aux gentilles serveuses du restaurant et ses propos misogynes me le rendirent d'emblée antipathique.

Il vivait seul avec son ' filleul' de 18 ans et un jour qu'il m'avait particulièrement irrité, je lui demandais s'il avait attendu sa majorité pour sodomiser son protégé.

Une autre fois alors qu'il critiquait à table l'odeur sui generis de l'appareil génital féminin, je lui demandais si le parfum des fondements masculins sentait meilleur.

Enfin vous l'aurez compris, une grande amitié était née entre nous.

Je ne le vis plus que rarement en ville quand nos réunions du mardi cessèrent.

Nous pensions tous qu'il était homosexuel, de plus il faisait de fréquents voyages à Pattaya en Thaïlande tout en taisant les endroits qu'il fréquentait. La ville de Pattaya étant peut-être le plus grand 'bordel' au monde cela ne faisait qu'accroître notre suspicion sans pour autant nous douter du pire.

Je ne suis pas du tout homophobe et seuls le comportement et les propos de cet individu me déplaisaient.

Plus tard j'acquis un terrain à moins d'un kilomètre de chez lui mais nous ne nous fréquentâmes pas plus pour autant. Par contre mon épouse tira les vers du nez du voisinage qui le connaissait bien et des allusions furent faites quant à son goût prononcé pour les très jeunes garçons et filles. Ma femme s'indigna et leur demanda pourquoi ils n'agissaient pas en faisant appel à la justice et les voisins de répondre : Madame, il a des sous et nous n'en avons pas.

Alors que j'étais en France en septembre 2007, je reçus un mail d'un ami Breton propriétaire d'un hôtel bungalows près de chez nous me demandant si je connaissais son presque voisin un certain X qui était recherché par la police philippine. Je demandais à mon ami Charly de se renseigner lorsqu'il viendrait voir ma maison comme il le fait habituellement pendant mes absences en France.

Charly me dit plus tard au téléphone qu'il était soupçonné avoir violé deux de mes petites voisines, une gamine de 14 ans et sa sœur de 11 ans.

Dés mon retour début octobre 2007 j'en appris plus.

Cependant tout ce qui suit est à prendre au conditionnel puisqu'il n'y a eu ni procès ni arrestation.

Donc il avait réussi à attirer les deux sœurs chez lui pour abuser d'elles. Les parents avaient finalement décidés de porter l'affaire devant la justice et il commença à s'inquiéter. Il proposa donc à la famille pour les faire retirer la plainte, la somme astronomique pour des pauvres, de 2 millions de pesos (environ 33000 euros) pour finir leur maison et acheter un terrain.

Auraient-ils acceptés ? Sans doute, mais c'était trop tard car la plus jeune des filles avait parlé du viol à une dame Belge membre d'une OGN chargée de la défense des enfants. Elle s'empara de l'affaire et informa aussi l'ambassade de France qui délégua une personne qui vint à Dumaguete s'enquérir du cas auprès de la police philippine. Hélas entretemps le présumé violeur avait pris la fuite.

Depuis cet individu est recherché par la police locale et la police française voire Interpol. En effet les pédophiles peuvent être poursuivi et condamnés aussi dans leur pays d'origine.

Il serait actuellement réfugié en Thaïlande et des photos et vidéos compromettantes auraient été découvertes chez lui.

Plus tard je rencontrai lors d'une invitation, l'avocat philippin chargé de sa défense ainsi que son copain français qui gère ses affaires et le dit victime de calomnie et de fausses accusations afin de lui soutirer de l'argent. C'est vrai ces cas là existent aussi et je connais un cas où l'accusé était vraiment innocent. Enfin, selon la formule habituelle, il est présumé non coupable tant qu'il n'aura pas été condamné.

Par contre mon constructeur qui lui a construit la piscine de sa nouvelle maison n'est guère très heureux car il s'est sauvé s'en s'acquitter de sa facture de 200 000 pesos (environ 3300 euros).

Triste histoire mais sans parlé de 'mon ami', ces gens là existent et profitent de la pauvreté pour abuser des enfants. Fort heureusement ils ne sont pas nombreux. Cependant un autre Français vient de s'installer dans la région. Avant il voyageait constamment entre le Cambodge, la Thaïlande et les Philippines. Je l'ai croisé à plusieurs reprises et avons parlé quelques minutes. Il ne fréquente personne et une rumeur persistante sur son attirance pour la jeunesse l'accompagne mais méfions nous aussi des bruits qui courent tout en restant vigilants ……………………