Photos et lettres des Philippines, de France et d'ailleurs

Photos et lettres  des Philippines, de France  et d'ailleurs

Juin 2011 : Le retour, en France, weekend de la Pentecôte en Anjou, la mort de Zoey

Je commençais à m’ennuyer en particulier en raison de la douleur dans ma jambe gauche qui réduisait beaucoup ma mobilité. Le 4 juin le jour du départ arriva enfin et comme j’en ai l’habitude quand le temps le permet, j’allai me baigner le matin er je réalisai d’un coup la chance que j’avais de vivre dans cette endroit la moitié de l’année et j’aurais dû avoir honte de parfois me plaindre alors que j’avais le choix entre deux résidences agréables, une en France et l’autre aux Philippines.

Certes en soirée la solitude était ma seule compagne mais je ne m’ennuyais jamais vraiment grâce à mes passe-temps favoris et la compagnie de mes deux chiens fidèles.

J’aurais préféré avoir aussi une vie sociale plus active comme c’était le cas il y a quelques années mais il faut bien que je m’habitue à ce manque de relations francophones et que je m’ouvre beaucoup plus aux autres nationalités. Et puis pourquoi pas commencer d’autres activités comme un club photo ou encore débuter le golf ?

Donc le 4 juin après-midi je pris le vol Cebu Pacific pour Manille où j’arrivai une heure plus tard. Ma belle-sœur et un couple de médecins Philippins qui nous avaient rendu visite cet hiver en France en début d’année, m’attendaient à l’aéroport.

Ils m’emmenèrent de suite diner dans un restaurant situé dans le troisième plus grand centre commercial d’Asie, MOA ou Mall of Asia. Le terrain sur lequel il est bâti ce a été entièrement gagné sur la mer occultant ainsi la vue sur la baie de Manille des habitants des appartements déjà existants et payés à prix d’or par leurs propriétaires en raison de cette vue réputée imprenable. Quelle ironie !

Ce Mall comprend, en autres, une patinoire olympique sur glace  ce qui en ce climat tropical est un véritable gouffre à énergie dans un pays qui n’arrive pas à produire suffisamment d’électricité pour ses habitants de la province.

Le repas que nous prîmes dans un restaurant de luxe fut à la fois délicieux et copieux et j’eu ensuite du mal à m’endormir dans le studio que me prêtèrent mes amis et situé au 38e étage d’un immeuble surplombant la baie de Manille.


(La baie de Manille vue à travers la vitre du studio au 38e étage)


Les médias occidentaux toujours à la recherche de sensationnel et d’audimat ne parlent des Philippines, et de Manille en particulier, que lors des catastrophes naturelles, des faits divers graves, de la prostitution et par le passé des coups d’Etat.
Les Philippines sont au pluriel et c’est le pays de tous les contrastes où les différences sont bien plus importantes que dans nos pays. Dans cet archipel Manille est un monde à part, les salaires (pour ceux qui travaillent) sont bien plus élevés que dans le reste du pays et par conséquent le coût de la vie également. Une pauvreté abjecte y côtoie un luxe outrancier.
J’ai beau connaitre le pays mais j’habite la province où je parcours souvent la campagne et la montagne avec mon vieux 4x4 et ce contraste me choque à chaque fois. J’en arrive à me demander si la différence n’est pas plus grande entre la campagne des Philippine et Manille qu’entre Manille et les grandes métropoles européennes et américaines.
Il y a pourtant un dénominateur commun entre la ville et la campagne et entre les riches et les pauvres, c'est le sourire, la joie de vivre et le plaisir d'être en famille ou avec des amis. Pourtant attention de ne pas faire d'angélisme,  il y aussi hélas beaucoup d'exceptions.

Le 5 juin, mes amis Philippins vinrent me chercher à 13h pour me conduire à NAIO  (Ninoy Aquino International airport) ainsi nommé en mémoire de l’homme politique que Marcos fit assassiner à sa descente d’avion le 21 août 1983 et qui déclencha la révolte du peuple Philippin.

J’embarquais à bord du Boeing 777 de Singapore Airlines à destination de Singapour où j’avais un peu plus de trois heures d’attente avant de prendre l’Airbus A380 à destination de Paris.

L’aéroport Changi de Singapour est, à mon avis, un des plus beaux au monde et y passer trois heures n’est jamais une grande contrainte. On y trouve aussi des ordinateurs et Internet en libre service et comble du raffinement un distributeur d’alcool pour se désinfecter les mains après avoir utilisé le clavier.


( L'aéroprt Changi de Singapour)


Cependant au moment d’embarquer les passagers pour Paris apprirent qu’il y aurait une heure et demie de retard. 10-15 minutes plus tard, une note nous fut distribuée nous indiquant les raisons du retard avec leurs excuses et nous invitant à aller prendre une collation dans les restaurants indiqués au verso de la note. Quel respect pour les passagers, chapeau !


(Notre Airbus A380 retardé)


Finalement notre vol n’arriva qu’avec une heure de retard mais une fois arrivée à CDG, il s’écoula encore une heure avant de pouvoir récupérer nos bagages. Quand je pense que dans beaucoup de pays, les bagages sont déjà sur le tapis après que nous ayons passé les contrôles de l’immigration. De par mon expérience je ne connais qu’un aéroport plus long que CDG pour les bagages,  il s’agit de JFK à New York.

J’eus beaucoup de plaisir à retrouver ma famille et mon pays mais comme cela avait déjà été le cas en décembre dernier, le temps commença à se gâter quoiqu’en ce qui me concernait un peu de fraicheur me faisait du bien et me reposait des transpirations tropicales.

A peine de retour et mon épouse et moi partîmes à Juigné sur Loire en Anjou à 320 km de chez nous, pour un weekend de quatre jours à l’occasion de la sacro-sainte réunion annuelle des anciens de notre promotion de l’école Estienne. C’est amusant car il nous suffit d’être ensemble et les retraités que nous sommes maintenant retrouvent leur jeunesse et nos blagues d’étudiants sans pour autant pleurnicher le temps écoulé et parfois nos échecs. On ne fait pas marcher la pendule du temps à l’envers.


(Les copains d'Estienne et leurs femmes)


Toujours assoiffés de culture et de découverte, nous allâmes à la découverte de cette belle région angevine et étanchèrent notre soif dans la cave d’un vigneron des environs.


(Eglise et village d'Anjou)


Peut-être abusai-je de la dégustation mais je fis tomber un zoom du haut d’un tabouret. Résultat : 310€ de remise en état. J’y pense chaque fois que je bois un peu du vin acheté sur place.


(Dégustation au vignoble du domaine des Rochelles)

 

 www.domaine-des-rochelles.com


Hélas ce weekend fut aussi assombri par une mauvaise nouvelle venue des Philippines, mon chien Zoey était très malade et mon gardien faisait de son mieux pour le soigner en attendant d’aller chez le vétérinaire le lundi 13 juin.

Selon lui, il y avait une épidémie parmi la population canine. Ce fut confirmé par le vétérinaire qui préféra prescrire des fortifiants à Zoey avant les antibiotiques. Héla le mardi 14, je reçus un SMS m’annonçant la mort de Zoey enterré maintenant à côté de Brousse mon Doberman empoisonné en octobre 2009 lors d’une tentative de cambriolage.


(Zarah avec le collier rouge et son frère Zoey maintenant mort avec le collier bleu)


(Notre brave et gentil Brousse empoisonné en octobre 2009)


Maintenant sa sœur Zarah avec qui il avait toujours vécu se retrouve seule et mon gardien lui administre du miel pour lui éviter la contagion. Nous croisons les doigts car je suis très attaché à mes chiens souvent mes seuls compagnons et qui de surcroit veillent avec zèle sur leur maison et ma sécurité.

Le dimanche 19 juin, nous fîmes un aller-retour près de Chauny dans l’Aisne pour célébrer dans sa famille le 31e anniversaire  d’Alexis le copain de notre fille Christelle.


(L'anniversaire d'Alexis)


En fait jusqu’à mon prochain départ fin août, presque tous nos weekends sont pris mais je ne saurais m’en plaindre.



28/06/2011
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