Photos et lettres des Philippines, de France et d'ailleurs

1- De Kabankalan à Zamboanguita via Sipalay, Siaton et Tombobo. Le 4 juin après-midi et le 5 juin au matin.

2-Samboan au sud de l'île de Cebu le dimanche 7 juin.

Une vingtaine de kilomètres avant Sipalay, aux environs d'Inayawan, la route s'élève et on surplombe la mer et c'est vraiment un paysage de toute beauté d'autant que le ciel était repassé à la couleur d'azur.

(Inayawan, mer vue de la corniche)

Il était environ 14h quand j'atteignis Sipalay et je me demandai si j'allais y passer la nuit car j'avais de bonnes adresses de resorts mais finalement je continuai  mon chemin vers Hinoba-An en direction de la province de Negros Oriental.

La route qui y mène est presque entièrement reconstruite mais il subsiste encore quelques parties et ponts inachevés malgré des travaux déjà commencés il y a cinq ans. Il faut croire que cette partie de Negros Occidental qui jouxte Negros Oriental n'est pas considérée comme stratégique.

(De Sipalay à la frontière de Negros Oriental, paysages champêtres)

Un peu avant Basay je franchis à nouveau la frontière séparant les deux provinces et je savais maintenant la route excellente jusqu'à Dumaguete.

(Aux limites des deux provinces de Negros)

J'arrivai à Bayawan  vers 16h45 bien fatigué car je roulais depuis 7h30 et je m'interrogeai sur le bien-fondé de conduire encore une heure et demie pour arriver à la maison à la tombée de la nuit. Aussi je décidai de me trouver une chambre pour la nuit et d'attendre le lendemain pour terminer mon voyage. Je trouvai à me loger à l'hôtel Casa Rosario pour 950 pesos (15€). Les chambres y sont un peu vieillottes mais confortables.

(Une chambre standard à Casa Rosario)

Je dirai beaucoup moins de bien de leur restaurant chinois/japonais où je fus le seul client de la soirée. J'en profitais pour faire quelques photos du Boulevard au coucher du soleil.

(Le Boulevard et le bord de mer de Bayawan au coucher du soleil)

Le vendredi 5 juin, je repris la route pour atteindre la ville la plus méridionale de Negros, Siaton. 

(Le laboureur)

(La souriante curieuse)

Là, peu pressé par le temps et toujours à l'affût de quelques photos,  je descendis vers la baie de Tombobo.

(La mairie et le parc de Siaton)

(Baie de Tombobo, en haut les embarcations locales et en bas les voiliers des étrangers)

Je remontais ensuite vers le nord et Antulang puis descendre à nouveau vers la route Nationale en direction de Zamboanguita pour enfin arriver chez moi  à l'heure du déjeuner.

(Le repiquage du riz)

(Le champs de maïs et la maison du fermier)

J'avais roulé deux jours et demi et parcouru 631 km, heureux de l'avoir fait et content que mon Pajero ne m'ait pas créé de soucis au cours du voyage.

(L'église de Zamboanguita)

Le lendemain samedi, comme prévu, j'invitai tous mes amis et leurs femmes à déjeuner à Dumaguete au restaurant Why Not pour leur dire au revoir avant de repartir en France pour trois mois afin de profiter de l'été et surtout de ma famille. Comme à l'accoutumée les steaks arrosés d'un Bordeaux puis de vins chiliens étaient délicieux

Ma semaine n'était pas encore terminée car Charly et moi étions conviés à déjeuner le dimanche près de Samboan dans le sud de l'île de Cebut par Claude un ami Belge, ancien navigateur,  qui dirige maintenant un petit resort, Fantasy lodge.

(Le petit resort)

http://fantasylodgecebu.com/

Pour notre plus grand plaisir, notre ami Roland était aussi de la partie. Retraité de la SNCF à 50 ans, il mit douze ans à construire son trimaran pour ensuite parcourir les mers du Globe pendant sept ans. Il a maintenant 76 ans et a jeté définitivement l'ancre aux Philippines, son bateau est d'ailleurs en vente.

(Roland au repos)

Avant de passer à table, Claude bricoleur de talent,  nous fit admirer la moto qu'il avait remise à neuf et qui brillait de tous ses chromes faisant saliver Charly lui aussi amoureux des belles machines à deux roues. 

(La moto seule puis la moto et Charly)

C'est drôle car en ce qui me concerne les voiliers, les camping-cars et les motos me font rêver depuis toujours mais je ne sais ces moyens d'évasion ne sont pas faits pour moi sauf comme passager.

Le repas cuisiné par Brigett, la femme de Claude était excellent et sublimé entre autres, par une bouteille de Saint-Emilion 1^er cru 2001 qu'il nous avait mise de côté.

(Claude, Charly et le Sain Emilion. Pas de soucis, mon verre n'est pas loin)

Nous reprîmes le bateau de 16h vers Sibulan et Dumaguete avant de regagner nos demeures respectives pour un repos bien mérité.

(Birgett, Claude, leur fille Kelly et le petit dernier)

Quelle dure vie que celle d'un retraité expatrié la moitié de l'année aux Philippines !