Photos et lettres des Philippines, de France et d'ailleurs

La 23 juillet arriva vite dans la chaleur estivale du Vexin Français et à 15h35 je décollai à bord de l'Airbus A380 de la compagnie Emirates.

Le voyage agréable avec un bon service à bord, se déroula en 2 parties, d'abord de Paris à Dubaï puis après trois heures d'attente de Dubaï à Manille sur un Boeing 777.  Je dois quand même dire que  le service de la compagnie Singapore Airlines  est supérieur et je n'y aurais sans doute pas rencontré des stewards peu occupés ne pas venir en aide à des passagères pour mettre leurs bagages à mains lourds dans les compartiments. 

(Aéroport de Dubaï à minuit)

D'ailleurs puisque je prends régulièrement l'avion depuis 1964 ave UTA pour mon baptême de l'air de Paris à Nouméa, je peux maintenant faire un classement  des meilleures compagnies comme des pires selon ma propre perception et à l'époque où j'ai été leur passager.

En premier je mettrai les compagnies asiatiques Singapore Airlines, Cathay Pacific et Malaysia Airlines. Dans le années 80, sans doute avec Garuda, la compagnie Indonésienne, Philippines Airlines était la pire mais elle n'assure plus aujourd'hui que des vols régionaux et intérieurs avec une flotte neuve composée d'Airbus et d'ATR.  Idem pour sa compatriote Cebu Pacific.

Ensuite il y a tout le peloton des compagnies Européennes avec en tête Air France et en dernier British Airways. Les compagnies du Golfe Qatar et Emirates sont du même niveau que les meilleures Européennes mais je mettrai Emitates avant Qatar.

Enfin les pires, la défunte Américaine Panam et Aeroflot du temps de l'URSS.

Mention spéciale pour la plus sale, Pakistan Airlines des années 80.

En inclassable Qantas l'Australienne  avec une touche de British Airways mais la gentillesse australienne en plus.

Enfin dans le fond on ne leur demande qu'une chose c'est de nous transporter dans en toute sécurité.

Donc le 24 juillet à 16h35 je débarquai à Manille où je pris un taxi jaune pour me rendre à mon hôtel. Les taxis jaunes sont plus chers que les taxis blancs ordinaires. Seulement vous êtes enregistrés par le personnel de l'aéroport avec votre destination et il n'y a en principe pas d'arnaque. Il faut compter entre 5 et 8 euros la course en fonction de l'endroit où vous allez et de l'importance du trafic.

J'avais prévu de passer trois nuits à Manille et la première le fut à l'hôtel Shangri-la d'EDSA avec une chambre à 150 euros payée par les Miles que j'avais acquis sur Cathay Pacific et qu'il me fallait utiliser avant fin 2010. J'avoue que je ne suis guère habitué à tant de luxe mais j'y dormis bien après avoir diné au Shangri-la Mall, le centre commercial juste en face.

(Ma chambre et une partie du hall de l'hôtel Shangri-la)

Néanmoins quitte à me répéter la juxtaposition du luxe et de l'extrême pauvreté aux Philippines m'étonne et me choque à chaque fois.

(Le centre commercial Shangri-la)

Le lendemain pour mes deux nuits suivantes,  j'avais réservé à l'hôtel Rothman dans le quartier touristique d'Ermita, une chambre confortable à 30 euros.

Le 26 après-midi j'allai me promener à pieds dans Rizal Park, un peu 'à la recherche du temps perdu' (Titre d'un roman de Marcel Proust), car c'était un de mes lieux de ballade préféré il y a 30 ans, me remémorant avec nostalgie les concerts de musique classique en plein air du dimanche après-midi en compagnie de Dhana ma future épouse.

(Rizal Park. De haut en bas, les promeneurs, les penseurs et les amoureux des bancs publics)

C'est sur ce lieu même que fut fusillé en 1896 le docteur Jose Rizal héros national Philippin qui séjourna quelques temps à Paris, y visitant hôpitaux et musées, et dont une petite place porte son nom dans le 9^e arrondissement. 

(Le monument de Jose Rizal et la plaque commémorative)

Le mardi 27, je pris le vol  Philippines Airlines pour Dumaguete où j'atterris une bonne heure après. Carton jaune pour leur politique des bagages surtout lorsqu'on arrive de l'étranger avec 30 kilos autorisés. Ils font des prix promotionnels à 30 euros mais n'autorisent que 15 kilos de bagages et facturent 38 euros d'excédent de poids soit plus cher que le prix du billet.

Pour ne pas déroger aux bonnes vieilles habitudes, mon copain Charly m'attendait à l'aéroport pour me conduire chez moi où m'accueillirent Dodong et Nora qui s'occupent de la maison et où le retrouvai mes 2 braves chiens, Zoey et Zarah  qui n'en finissaient pas de me faire fête et de me lécher les mains.

Le lendemain mercredi 28 fut entièrement consacré au réapprovisionnement en nourritures et tout ce dont il est besoin quand on a été absent plusieurs mois. Quant aux 28, 29 et 30 juillet ce fut repos et baignade.

Le samedi 31 juillet je repris le volant de mon Pajero pour me rendre dans le Sud puis remonter vers le Nord après avoir passé l'extrémité Sud de l'ile de Negros jusqu'à Hinoba-An dans la province de Negros Occidental à environ 150 km de chez moi. Je pus ainsi constater que les pluies avaient succédé à la sécheresse du premier semestre et que le vert était redevenu la couleur prédominante.

(Paysage de rizières)

Je fis quelques photos sur le trajet et dans le village de pêcheurs de Calinday.

(Le village de pêcheurs de Calinday)

(Maison de pêcheurs et comme souvent aux Philippines, pauvreté ne rime pas avec saleté)

(Les techniques de pêche se passent de génération en génération)

(Calinday. La mer est grosse et il va être l'heure de partir)

Je tâchais ensuite de rentrer à la maison à la tombée de la nuit.

(Le Mont Talinis vu de la route sur les hauteurs de Zamboanguita)