Photos et lettres des Philippines, de France et d'ailleurs

Photos et lettres  des Philippines, de France  et d'ailleurs

Du 15 septembre au 2 novembre 2014 (3e partie : Tourisme à Bohol, la crémaillère de Marcia et Tim, l’anniversaire de Raymond, la promenade à Bayawan et le départ mouvementé)

Après avoir pris possession de nos chambres et déposer nos affaires nous descendîmes 250 mètres en direction de la plage d’Alona Beach pour se promener un peu puis y diner. C’est une étendue de sable blanc d’environ 1 kilomètre mais qu’hélas nos amis n’aperçûmes jamais de jour.

Le lendemain nous avions réservé un van pour le circuit touristique de l’île et c’est à 9h que nous démarrâmes.

Le circuit touristique commença par le monument appelé 'Blood Compact' érigé à l’endroit où l'Espagnol Miguel Lopez de Legazpi et le chef local Datu Sikatuna scellèrent un pacte d'amitié en buvant respectivement leur sang mélangé à un breuvage.

 

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 ('Sandugo' ou 'Blood Compact)

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(La plaque explicative)

Vint ensuite la visite de ce qui reste de l'église de Baclayon construite par le Jésuites en 1727. La cloche que l'on voit en haut des ruines y fut installée en 1835. Les bâtiments environnant furent ajoutés après.

 

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(L'église dans l'état actuel)

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(L'intérieur)

En effet, le 15 octobre 2013 un terrible tremblement de terre d'une magnitude de 7.2 fit environ 150 victimes sur l’île de Bohol et détruisit complètement une partie de ce monument historique et bien d’autres encore Aujourd'hui toutes ces vieilles églises sont en reconstruction pierre par pierre.

 

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 (En mars 2013)

Ensuite ce fut la visite au ‘Corella Center’, une réserve de 7.4 hectares, qui abrite une centaine de tarsiers philippins, un des plus petits primates au monde, et dont l'espèce remonte à 45 millions d'années. Ils sont menacés de disparition et le plus triste c'est que quelques abrutis s’évertuent encore à en faire des animaux de compagnie alors que ce sont des nocturnes qui voient ainsi leur espérance de vie passer de 24 ans en liberté à 2 ans en captivité.

Avant d’espérer en voir au moins un, il nous fallut attendre que l’orage tropical se calme un peu, et ce matin-là un seul petit bonhomme était effectivement visible et s’abritait de la pluie. C’est vrai que les visiteurs les réveillent et les dérangent mais en fait ils n’en importunent jamais que 2 ou 3 sur une centaine. C’est peut-être le mal nécessaire pour que ces touristes deviennent à leur tour des ambassadeurs-défenseurs de l’endémique tarsier philippin.

 

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(La seule photo possible ce jour là et qui plus est pas très nette)

Puis après les tarsiers ce fut la croisière-déjeuner sur la rivière Loboc. Il y avait à bord un buffet bien garni et une bonne ambiance musicale Il y eu aussi deux arrêts très touristiques,

 

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 (Dhana fait honneur au buffet)

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(Le guitariste chanteur)

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(La rivière Loboc)

le premier avec musique et chansons et l’invitation à danser le ‘tinikling’, une danse traditionnelle des Visayas qui consiste à ne pas se faire prendre les pieds entre deux bambous.

 

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(Christine s'initie au 'tinikling')

Le deuxième arrêt fut pour rendre affronter les "sauvages Ati". Il s’agit de membres de la tribu Ati convertis au tourisme mais qui sont néanmoins de vrais descendants des 15 000 derniers Negritos, aborigènes premiers habitants des Philippines, divisés en 25 groupes et répartis sur l’ensemble de l’Archipel.

 

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(Un redoutable guerrier Ati)

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 (Jean-Claude alias Alex fraternise et s'initie au maniement des armes)

Après la rivière Loboc, notre guide nous emmena alors à Carmen admirer les fameuses Chocolate Hills classées au patrimoine mondial de l’UNESCO et en ce qui me concerne vues 8 fois consécutives sous les nuages et/ou la pluie. Cette formation est composée de 1 268 collines en forme de cône de taille similaires, réparties sur plus de 50 kilomètres carrés Leur développement sous-marine date d'il y a environ deux millions d'années et est due à l'accumulation de couches successives de corail et de coquillage. Lorsque la mer se retira, la formation ici décrite put émerger. À partir de là, l'érosion, les pluies, les vents donnèrent ces formes de cônes et de ballons qu'ont les Chocolate Hills. Leurs hauteurs varient de 30 mètres à 50 mètres.

 

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(Les 'Chocolate Hills' dans la brume)

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(Nos amis et Dhana aussi)

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 (La brume s'est levée)

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(Mais il y a encore 250 marches à redescendre)

La visite de la ferme aux papillons clôtura notre journée. Le guide, nous sachant Gaulois, s'amusa à nous dire que l’acte sexuel des papillons durait entre 6 et 24 heures. Ça occupe donc un vingtième de leur vie qui ne dépasse guère une vingtaine de jours tandis que chez les tarsiers ça se conclut en quelques secondes mais ils vivent environ 24 ans. Y-a-t-il une leçon à en tirer ?

 

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 (La ferme aux papillons)

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(La photo souvenir)

 Le temps passe vite et de retour à Negros nos amis continuèrent à profiter de la maison et de la mer.

 

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 (En attendant le bateau, le terminal provisoire depuis le tremblement de terre)

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(L'embarquement)

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(Le retour)

Le 29 septembre nous fûmes invités à la pendaison de crémaillère de la maison de Tim, un Américain et de son épouse Marcia. Leur demeure vaut le coup d’œil et si je m’interdis de dire ‘c’est beau ou ce n’est pas beau’ car trop subjectif, je peux quand même ajouter qu’elle est massive et de couleur voyante.

 

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(La maison de Marcia et Tim)

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 (Le repas et les boissons)

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(Alex fraternise encore pour quelques gouttes d'alcool ou bien est-ce la demoiselle ?)

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(Puis quelques jeux innocent comme le concours de vitesse d'absorption de bière avec une paille pour les hommes)

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(Avec un verre pour les dames)

Le lendemain c’était un ami Français Raymond qui nous convia à célébrer avec lui ses 74 printemps.

 

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(Le traditionnel 'lechon baboy' ou cochon grillé)

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(Raymond, nos amis et Dhana)

 Enfin le 1er octobre je conduisis nos invités à Bayawan, à 75 kilomètres au Sud de chez nous. Non pas qu’il y ait beaucoup de chose à visiter mais surtout pour le plaisir d’admirer de beaux paysages tout au long du trajet.

 

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(Bayawan et son incroyable front de mer de 3 km presque désert)

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 (Profitez-en car l'orage approche)

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(Et enfin un bon repas pour nous réconforter)

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(Dhana et Sylvie fraternisent avec une vieille dame)

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(Sur le chemin du retour)

Puis le 3 octobre arriva, jour du départ pour Manille dans l’après-midi de nos invités. J’avais hésité à faire le voyage en leur compagnie jusqu’à là mais compte tenu de leur niveau d’Anglais nous avions tous jugé plus prudent de le faire. On verra par la suite que grand bien nous en prit. 

Le matin ce fut la traditionnelle séance photo pour sélectionner celle qui figurerait sur le réfrigérateur en compagnie de tous les précédents visiteurs.

 

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 (La photo retenue pour le frigo)

Puis après un excellent repas de départ préparé par Nora, le van de Thalatta nous prit à 13h30 afin de nous conduire à l’aéroport pour l’avion de 16h45. Il fallait alors constater le désarroi de mes chiens les voyant partir, eux qui avaient tant profité de leurs caresses prodiguées sans compter.

C’est vers 15h30 qu’un haut-parleur nasillard nous annonça en Anglais que pour des raisons techniques, notre vol était annulé. Donc récupération des bagages et longue queue pour être informé quant à la suite, en particulier pour ceux qui avaient un vol international à Manille le soir ou le lendemain.

Nous fûmes réinscrits le lendemain pour le vol supplémentaire de 15h.

Donc retour à Mag-abo au grand plaisir des chiens et nouvelle réservation d’un van pour l’aéroport le lendemain

A 13h, nous étions à nouveau à l’aéroport où d’emblée il nous fut annoncé qu’en raison du mauvais temps, le vol de 15h était annulé et on s’enregistra tous pour le vol régulier de 16h45.

C’est sans vraiment grande surprise car la pluie avait redoublé de violence, que l’on nous dit que le dernier avion était aussi supprimé.

Bon tout était à refaire, la queue, les bagages etc. Seulement maintenant c’était plus grave car nos 4 amis allaient manquer leur vol international du soir alors qu’ils avaient fait un enregistrement par Internet le matin.

Quant vint notre tour, j’augmentai le volume de mes appareils auditifs d’un cran ou deux pour ne pas manquer une seule information. Pendant ce temps mes copains masculins m’accordant une confiance aveugle se faisaient photographier en compagnie de Miss Philippines 2014 qui se trouvait dans la même galère qu’eux.

L’employée de Cebu Pacific me fit alors savoir qu’elle mettait un téléphone à notre disposition pour appeler Cathay Pacific à Manille pour les informer et changer les vols. Seulement ni nous, ni elle n’avions le numéro d’appel. Lorsque je lui demandai de faire une recherche sur Internet, elle me répondit que sa compagnie n’avait pas d’Internet à l’aéroport. C’est alors qu’une autre employée de Cebu Pacific vint à notre secours en nous disant qu’ils nous mettaient pour le moment en attente et de se présenter d’urgence à une agence de voyage de Dumaguete, Orient Wind, pour effectuer le changement des dates de vol. Seulement il était 16h45 et nous étions un samedi. Heureusement que nous avions à nouveau réservé un van pour renter à Mag-abo ce qui nous permit d’arriver à l’agence rapidement.

C’est une employée d’une grande compétence qui nous prit en charge et qui mesura de suite les enjeux. Trente minutes plus tard tout était réglé et nos amis étaient enregistrés le lendemain sur le vol international moyennant une pénalité pour changement de date de 50€ par passager mais c’était un moindre mal.

Enfin nous étions de retour à l’aéroport où on nous trouva des places sur un avion le lendemain à 9h30. Puis à nouveau nous rentrâmes à à Mag-abo toujours à la grande surprise des chiens.

Le dimanche ce fut enfin le vrai départ et tout se déroula normalement. J’accompagnais mes amis à l’enregistrement puis nous déjeunâmes ensemble avant de nous séparer. Quant à moi j’allais passer une nuit à Manille avant de rentrer à Dumaguete le lendemain sans autre problème.



14/11/2014
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