Photos et lettres des Philippines, de France et d'ailleurs

Photos et lettres  des Philippines, de France  et d'ailleurs

11-Fin janvier à avril 2003

Fin janvier 2003 et me voici à nouveau à la recherche d'un terrain en bord de mer.

D'abord j'en visite un magnifique de 2500 m2 à Dauin à 14 km au sud de Dumaguete. L'entrée se trouve sur une route goudronnée et la plage avec son sable doré est magnifique, seulement le hic c'est son prix de 4 millions de pesos trop élevé pour mon budget.

Vient ensuite un autre de 2000 m2 à Masaplod à 17km au sud de Dumaguete. C'est Charly qui l'a trouvé pendant mon absence, il est très bien, le prix de 1.8 millions est convenable et l'accès est aisé. Hélas c'est trop tard, il vient d'être vendu à un Philippin de Manille. Le lot adjacent de 3000 m2 m'est alors proposé. Il me fait  moins bonne impression car il est en friche avec des creux et des bosses. Le prix selon les voisins en est de 2 millions et je me rends alors chez la propriétaire qui à la vue de ma peau blanche en demande immédiatement 2.8 Millions. Le prix philippin est maintenant devenu un prix « americano.» Je tourne alors les talons complètement dégoûté et ne me montre pas très aimable.

S'ensuit alors d'autres visites avec toujours un problème ou un autre.

Le 9 février 2003 je m'avoue vaincu et j'écris sur  mon carnet «  J'ARRETE » et me consacre à profiter du soleil de la mer en compagnie des amis.


Cependant quelques jours plus tard alors que je suis dans ma chambre à Ok Pensionne, le téléphone sonne et on me signale que quelqu'un souhaite me voir à la réception. Je descends et quelle n'est pas ma surprise de voir Tata, l'une des personnes qui accompagnait le courtier sur le terrain de Mag-abo qui m'avait tant plu et était passé de 2 à 3 millions de pesos un an plus tôt.. Elle est accompagnée d'une autre dame qu'elle me  présente comme son associée. Elle me parle alors de l'objet de sa visite.. Elle est non seulement courtier mais aussi la cousine  de la propriétaire du terrain convoité et elle s'enquiert de savoir si je suis toujours intéressé et je réponds que cela dépend du prix. Elle me le propose alors pour 2 millions de pesos et on aura compris que ce renversement de tendance correspond à un besoin d'argent urgent.

Afin d'être sûr de mon choix, le 4 mars 2003 nous nous rendons sur la propriété qui m'emballe toujours autant. Je constate par contre le mauvais état de la clôture grillagée et en fait part aux 2 femmes.


Le 8 mars j'y retourne à nouveau seul avec Charly qui trouve l'endroit très bien mais comme à l'accoutumé et pour mon plus grand bien, se met à questionner le voisinage qui nous informe que le chemin d'accès est privé et n'appartient pas à la commune. Première angoisse, la propriétaire a-t-elle le droit de passage ? Tata me dit qu'oui mais ce sera au notaire de vérifier si nous faisons affaire.

Je fais alors une proposition chiffrée et un peu compliquée. J'offre 1.9 millions de pesos pour le terrain mais avec un acompte de 400 000 et le solde en septembre car il me faut trouver l'argent. En effet la deuxième guerre d'Irak a éclaté et mes économies placées en SICAV sont à leur plus bas niveau.

Le 10 mars j'obtiens l'accord de la propriétaire mais avec un acompte de 500 000 pesos et j'acquiesce.

Le lendemain je me rends à nouveau sur le terrain accompagné du notaire qui veut voir le bien et aussi faire son enquête de voisinage.


(Photo du bas, le notaire)

Le 21 mars le notaire me dit que tous les papiers sont en ordre et que  je peux acheter sans crainte.

Le 24 mars les agents et moi avons rendez-vous chez le notaire pour lui signifier notre accord.

Le 27 mars, coup de théâtre, la propriétaire veut maintenant  un acompte de 50% soit 950 000 pesos et je refuse catégoriquement d'autant plus aisément qu'un transfert d'argent de 500 000 pesos est déjà en cours. Finalement ils reviennent alors à l'accord initial et nous voici tous maintenant en attente de l'arrivée des fonds.

Pendant cette période, je faillis à nouveau tout annuler. J'avais en effet demandé à ce que la clôture soit réparée et pour ce faire Tata et sa copine au lieu d'avancer le peu d'argent  nécessaire, faisaient couper ce qui allait devenir mes cocotiers pour financer les travaux. Quelle colère d'autant que ces idiotes au lieu de faire uniquement abattre ceux qui gêneraient  plus tard pour la construction de la maison et du mur d'enceinte,  faisaient aussi couper ceux sur la plage si jolis pour le paysage et si utiles contre l'érosion. Enfin j'arrivais trop tard et 23 cocotiers avaient ainsi péri et il fallut bien que je me calme et que je me fasse raison à moins de tout annuler et de repartir à zéro.

Le 14 avril, le contrat conditionnel de vente est finalement signé devant notaire et l'argent remis à Tata la cousine qui a reçu tout pouvoir de la propriétaire de Manille. Moi-même suis le mandataire de ma femme qui m'a signé un pouvoir notarié.

Bien qu'au nom de mon épouse, me voici maintenant l'heureux propriétaire d'un terrain en bord de mer et puis ce n'est pas une mauvaise affaire. Entre 2002 et 2003, l'effet de change me laisse ce lot au même prix celui de Hans pour lequel je m'étais un peu vite emballée en 2002 et il n'y a pas photo entre les deux. Par ailleurs j'ai maintenant un  employé chargé de garder le terrain et de l'entretenir. Il s'agit de Dodong qui s'en occupait déjà pour l'ancienne propriétaire.


(Dodong mon gardien et ses enfants)

 



22/08/2007
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 21 autres membres